Issus des mythes d’Arabie, les ifrits font partie des plus redoutables esprits.
Introduction
Appelés aussi afreet, efreet ou éfrit, les ifrits appartiennent à la seconde classe des djinns et vivent parfois dans le même royaume qu’eux. Quelque fois on les associe aux génies. S’ils peuvent être aussi bons que mauvais, le folklore islamique en fait des créatures maléfiques.
Description
Ils peuvent changer de forme : se présenter sous l’apparence d’un humain ou d’une créature ; les deux ayant une forte musculature.
Ce sont des créatures de feu et de fumée noire qui naissent des flammes ; leur corps en est donc composé. Leur origine remonte à la nuit des temps, bien avant la venue des premiers hommes. Leur père est Iblis.
Il existe des ifrits femelles (des ifritahs). Ils peuvent donc s’accoupler entre eux ou avec des humains. Ceux-ci les réduisent souvent en esclavage car l’Ifrit est un puissant allier au combat.
Ces créatures vivent dans des lieux isolés (ruines, cavernes, montagnes) et comme leurs autres frères djinns, dans les cieux où ils écoutent et observent l’humanité. Cependant, certains ifrits prennent plaisir à torturer les hommes en provoquant des cataclysmes tels que les tremblements de terre ou les tempêtes. Parfois, ils vont jusqu’à attaquer directement les humains ; c’est pour cela que les ifrits sont souvent comparés aux djinns ; car comme eux, il en existe des bons comme des mauvais.
La vision égyptienne
Pour les égyptiens, les ifrits sont les créateurs des terribles sables mouvants dans leur contrée.
Face à cela selon les légendes arabes, les égyptiens appellent Hallah, le seul capable de repousser les ifrits en lançant des étoiles filantes sur eux. Mais, ils ne sont pas immortels, et comme tout être vivant, ils sont soumis au Jugement Dernier.
“Hier, un éfrit d’entre les djinns s’est mis à me tenter pour interrompre ma prière. Or, Allah m’a permis de s’emparer de lui et je l’étranglai, j’eus l’intention de l’attacher à côté de l’un des piliers de la mosquée, afin qu’au matin vous puissiez tous le voir. Et je me souvins alors des paroles de mon frère Sulaymân : “Seigneur, pardonne-moi et fais-moi don d’un royaume tel que nul après moi n’aura de pareil.” Et Allah chassa l’éfrit qui fuit en toute humilité.”
Extrait d’un hadit.
Références
Littérature : American Gods (N.Gaiman), True Blood (A.Ball), Tara Duncan (S.Audouin-Mamikonian), Moi, quand je me réincarne en Slime (Fuse)
Jeux de rôle : Warhammer (Games Workshop), Pathfinder (Black Book)
Jeux vidéo : Heroes of Might and Magic III et IV (New World Computing), Final Fantasy (Squaresoft), Devil May Cry (Capcom), God of War Chains of Olympus (Sony), Prince of Persia les sables oubliés (Ubisoft), Black Desert Online (Pearl Abyss)
Image : lenycherry_aiart
Dernière modification le 26/09/2024.