Étudiant les cryptides, la cryptozoologie étudie les créatures dont l’existence reste à prouver.
Introduction
Signifiant en grec l’étude des animaux cachés, la cryptozoologie est une domaine encore aujourd’hui considéré comme une pseudoscience par la communauté scientifique.
Cela vient du fait que les cryptozoologues se consacrent à l’étude de créatures dont l’existence n’a pas été prouvée. Il s’agit donc le plus souvent de créatures et animaux issues de légendes, certaines étant renforcées par des témoignages oraux ou écrits.
Malgré cela, les sujets d’études de la cryptozoologie attirent toujours l’intérêt du public et certains alimentent depuis longtemps diverses productions (romans, cinéma, télévision, bande-dessinée, jeux,…).
Définition
Si les études et recherches sur des animaux fabuleux existent depuis l’antiquité, le terme de cryptozoologie est très récent. On le doit au biologiste écossais Ivan T. Sanderson au XXème siècle.
Le scientifique belge Bernard Heuvelmans en donne une définition précise. Il définit la cryptozoologie comme l’étude d’espèces inconnues, nommées cryptides, dont l’existence ne repose que sur des témoignages de natures diverses, mais insuffisants pour attester de leur existence.
Le but des cryptozoologues est donc de faire passer les mythes à la science, par la preuve de leur existence. On peut donc dire qu’il s’agit d’un travail de démystification des récits et d’enrichissement de l’inventaire des espèces connues.
Description
Sources d’études
Légendes, représentations picturales, témoignages écrits ou oraux, les cryptozoologues ne peuvent s’appuyer la plupart du temps sur aucun élément concret. C’est pour cela que la communauté scientifique considère le domaine comme une pseudo-science, celle-ci ne s’appuyant pas sur des preuves concrètes et matérielles.
Une vision que les cryptologues contestent évidemment, car contrairement à d’autres pseudosciences, ils recherchent des éléments concrets et qui respectent les lois physiques. On peut par exemple citer la recherche sur l’existence des dragons, du yéti, du monstre du Loch Ness. Lorsque les cryptozoologues mènent des études sur ceux-ci, cela se fait par la recherche d’ossements et l’explication de certaines de leurs caractéristiques (comme cracher du feu) de manière scientifique et non en dehors des normes (magie, ésotérisme, divin,…).
Résultats
Malgré l’absence de preuves concrètes, cela n’empêche pas le domaine d’être très productif. Les cryptologues ont produit de nombreuses études, certaines arrivant à la conclusion qu’un mythe évoquait un animal bien existant et identifiable ou qu’il s’agissait de faux témoignages.
Pour d’autres, plusieurs conclusions possibles sont données. Créatures disparues, cachées (ne serait que les fonds marins contiennent de nombreuses espèces encore inconnues), mutations, description d’animaux déformée (car jusque là inconnus) mais non-identifiables avec certitude.
Références
Liens externes (fr) : Quand des animaux légendaires deviennent réels (EchoSciences Grenoble), pour passer du mythe à la science (l’éléphant), étude d’animaux inconnus (Encyclopédie canadienne), Pleins feux sur… (Ministère des ressources naturelles et des forêts), peut-on encore découvrir des créatures inconnues ? (RTBF)
Liens externes (en) : What is it (International Cryptozoology Museum), A cultural phenomenon (The Biologist)
Image : depositphotos
Dernière modification le 27/09/2024.