Preview : Succubus

Le paysage de la fantasy étant vaste, entre autre par ses nombreux sous-genres, on trouve une grande variété de créations, pour tous les publics et pour tous les goûts. La dark fantasy en fait partie, proposant des choses à la base sombre et pouvant aller jusqu’à de l’horrifique, du gore et des contenus réservés à un public averti dont fait partie Succubus, un spin-off du jeu Agony.

Succubus

Vous êtes donc prévenus, si vous n’avez pas minimum 18 ans ou que vous n’aimez pas ce type de contenu, alors la preview ne sera pas pour vous. Dans tous les cas, aucune image ou vidéo avec des scènes réservées à un public averti, ne seront affichées dans l’article. Mais vous aurez les liens officiels en fin d’article si vous désirez en voir plus.

  • Titre du jeu : Succubus
  • Genre : Action
  • Développeur : Madmind Studio
  • Éditeur : Madmind Studio
  • Plate-forme : PC
  • Sortie : 4ème trimestre 2020

Un jeu pour public averti peut-être surprenant

C’est lors d’une visite dans le magasin Steam et ses contenus gratuits que j’ai pu découvrir Succubus : Prologue. Le premier regard sur ce jeu peut laisser perplexe par ses tags : contenu pour adulte, dark fantasy, nudité, action. Pur fan-service offrant nudité, violence en gore ? C’est clairement ce qu’on peut penser. Mais on peut voir ensuite plus de 2000 évaluations pour un résultat très positif. Peut-être ne faut-il donc pas s’arrêter à cela et en lisant les avis, si quelques-uns avancent un jeu prétexte au gore et au contenu adulte, la majorité mettent en avant d’autres qualités. Le meilleur restant de s’y plonger pour se faire un avis, autant l’essayer.

Avant tout, il ne s’agit pas d’un jeu gratuit, mais d’une démo gratuite, permettant de s’essayer au tutorial du jeu et au premier niveau. De plus, aucune date n’est encore annoncée, donc le jeu est encore en développement. Développement réalisé par une vingtaine de développeurs certains venant de grosses licences.

Premiers pas avec sa succube

On commence donc le jeu par les réglages de base dont celui de la censure ou non, qui apparemment concerne plus le contenu pour adulte (l’exemple donné avec la censure, masquant certaines parties de Vydija notre héroïne).

Vydija

Comme vous l’avez compris et au titre du jeu, le joueur va incarner Vydija, une succube et pas des moindres, puisqu’elle était reine des enfers, jusqu’à être déchue à la place du démon Nimrod. Vydija n’a donc plus qu’une chose en tête, retrouver sa place et pour cela elle va devoir parcourir le monde infernal en y affrontant de nombreux adversaires.

Un gameplay simple, efficace et violent

Le scénario n’est pas des plus complexes, mais il se veut efficace. C’est ce qui résumera assez bien d’ailleurs ce qu’on peut voir du jeu. Dans la phase de tutorial on y apprend les mouvements, assez simples. Boutons classiques d’interactions, clic gauche pour frapper avec son arme, maintenir le clic pour une plus grosse attaque ou utiliser une lame en arme de jet. On lance les sorts avec le clic droit et on peut changer d’arme ou de sort via une roue. Lors des combats on peut jouer avec le décor, en poussant des adversaires sur des piques ou dans le vide et les exécuter lorsqu’on les a affaiblis (ce qui permet de regagner de la vie). On a également une jauge de rage, qui déclenchée permet d’enchaîner des attaques dévastatrices à coups de griffes. Sans être complexes, les combats sont assez dynamiques et faciles à prendre en main.

Les quartiers de Vydija

Entre chaque niveau on regagne les quartiers de Vydija, où elle peut acheter de nouvelles armes, armures et repartir pour d’autres missions. On peut aussi, pour ceux qui voudraient l’admirer, regarder Vydija en train de dormir, de se laver ou sur son trône. On peut aussi accéder au mode ranked (qui n’a pas été essayé), à la customisation (inaccessible dans la démo) et à la carte qui par sa grandeur laisse penser que le jeu comportera un bon nombre de niveaux et d’heures de jeu.

Des graphismes peu poussés pour une ambiance infernale

Si le jeu en soit dans son gameplay ne propose pas une immense révolution et que graphiquement sans être laid, il n’atteint pas les plus hauts standard du moment, son ambiance sera son atout principal. Les décors sont de feu et de sang, la violence omniprésente et la sexualité aussi (durant le tutorial on peut apercevoir à plusieurs reprises des démons en ébats en arrière-plan). Vydija n’est pas en reste puisqu’elle incarne tout cela, par sa violence (surtout lorsqu’elle sacrifie une victime pour se soigner hors combat) et par son statut de succube, via son apparence, ses positions (entre autre quand elle rampe avec un changement de position de la caméra servant à la fois le gameplay et le fanservice).

Une évolution à voir

Au vue de tout cela, Succubus, joue clairement sur les codes du gore et du contenu adulte, mais pas que, en proposant tout de même avec cela une ambiance et un système. L’ensemble semble vouloir proposer des sessions de jeu sans prise de tête (bien qu’on espérerait un peu plus complexe quand même en terme d’évolutions) et il trouvera sans doute son public. Il faudra tout de même attendre la sortie pour pouvoir juger le jeu dans sa totalité, pour voir si malgré la première impression, il ne se révèle pas être qu’un prétexte pour le contenu gore et adulte qu’on peut y trouver. Mais aussi en terme de contenu et d’heures de jeu, voir si ils y sont et sans se laisser par trop de répétitivité. Il faudra également voir sur le plan technique ce que cela donne, certaines optimisations n’étant pas encore faites entraînant quelques défauts graphiques et des latences en combat. Ce que nous vous dirons, si nous allons plus loin dans la découverte de ce jeu.

Liens externes : site officiel, Steam, Youtube

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